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Bien-être et élevage

Le premier animal domestiqué par l’Homme est le chien. L’élevage des caprins, bovins, ovins et porcins aurait débuté vers 8 500 avant J-C au Proche-Orient. Cependant, plusieurs foyers de domestication seraient apparus simultanément. Par exemple, la domestication de l’Aurochs, ancêtre de la plupart des bovins domestiques aurait débuté il y a environ 9 000 ans, au Proche-Orient et au Pakistan. Le porc aurait été domestiqué en Chine et au Proche-Orient à la même époque. La Poule a été domestiquée en Asie du Sud-est. L’aquaculture serait, quant à elle apparue en Égypte et en Chine 4 000 ans avant JC. 

Après la Seconde Guerre mondiale, les ressources en nourriture ont augmenté, c’est le début de l’élevage intensif.


La notion de bien-être dans l’élevage n’apparaît qu’en 1965, avec la sortie du livre Animal Machines de Ruth Harrison. Cet ouvrage a créé une certaine prise de conscience de la part des consommateurs.
Grâce à cela, la Farm animal welfare Council a vu le jour en Angleterre.
Cet organisme a permis d’établir la première définition du bien-être animal et de définir par la suite les 5 libertés : 
1. Ne pas souffrir de la faim ou de la soif : accès à de l'eau fraîche et à une nourriture adéquate assurant la bonne santé et la vigueur des animaux.
2. Ne pas souffrir d’inconfort : environnement approprié comportant des abris et une aire de repos confortable.
3. Ne pas souffrir de douleurs, de blessures ou de maladies : prévention ou diagnostic rapide et traitement.
4. Pouvoir exprimer les comportements naturels propres à l’espèce : espace suffisant, environnement approprié aux besoins des animaux, et contact avec d’autres congénères.
5. Ne pas éprouver de peur ou de détresse : conditions d'élevage et pratiques n’induisant pas de souffrances psychologiques.


Au fil du temps, la définition a évolué, car celle-ci devenait trop réductrice, car le bien-être animal ne signifie pas une absence de mal-être. Aujourd’hui, plusieurs facteurs sont pris en compte : le mental, le physique et le psychique, en mettant l’accent sur les émotions positives.


Le bien-être et l’élevage sont des notions tout à fait compatibles. En effet, le lien entre rendement et bien-être est fort. Un animal peu stressé ne souffrira pas de lésions et donc offrira une viande plus saine et de meilleure qualité. Un éleveur ne peut fermer les yeux sur ce point, il en va également de la santé publique. De plus, les directives gouvernementales deviennent de plus en plus strictes pour assurer un état de bien-être minimal pour plusieurs espèces. 


Nos produits offrent aux éleveurs des alternatives saines et naturelles pour leurs animaux, encourageant donc la démédicalisation. Nous réduisons le stress et améliorons le bien-être animal.

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